Définition de l’arthrose cervicale
L’arthrose cervicale, aussi appelée cervicarthrose, est une maladie dégénérative qui touche particulièrement les vertèbres et les disques du cou. Cette pathologie, fréquemment rencontrée avec l’avancée en âge, est occasionnée par l’usure progressive du cartilage qui recouvre les extrémités des os au niveau des articulations. Cette détérioration conduit à la formation d’ostéophytes, de petites excroissances osseuses, et provoque des douleurs, une réduction de la mobilité et divers autres symptômes.
Les symptômes de l’arthrose cervicale
Les symptômes de l’arthrose cervicale varient d’une personne à l’autre, mais ils comprennent généralement des douleurs au niveau du cou qui peuvent irradier vers les épaules ou les bras, des raideurs particulièrement ressenties le matin, des maux de tête fréquents, des vertiges et des fourmillements ou une sensation de faiblesses dans les bras et les mains. Ces symptômes peuvent grandement affecter la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
La médecine traditionnelle face à l’arthrose cervicale
Les traitements conventionnels
Le traitement conventionnel de l’arthrose cervicale repose principalement sur l’utilisation de médicaments pour soulager la douleur, tels que les anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS) et les analgésiques. Il est également courant de recourir à des séances de kinésithérapie ou de physiothérapie pour améliorer la souplesse et renforcer les muscles du cou. Dans les cas les plus sévères, une intervention chirurgicale peut être envisagée pour décomprimer la moelle épinière ou stabiliser la colonne cervicale.
Les limites et effets secondaires de ces traitements
Bien que ces traitements puissent être efficaces pour soulager les symptômes, ils présentent néanmoins certains inconvénients et effets secondaires. Les médicaments peuvent provoquer des troubles digestifs, des risques cardiovasculaires ou encore des réactions allergiques. La chirurgie, quant à elle, n’est pas dépourvue de risques et demande une période de convalescence qui peut être longue. De plus, ces traitements ne permettent pas de guérir l’arthrose cervicale, ils ne font que gérer les symptômes.
Les remèdes naturels de grand-mère pour l’arthrose cervicale
Les plantes médicinales et leurs utilités
S’inspirant de la médecine traditionnelle, plusieurs plantes peuvent aider à soulager de manière naturelle les symptômes de l’arthrose cervicale.
- L’ortie blanche : très appréciée en phytothérapie, l’ortie blanche est réputée pour ses propriétés anti-inflammatoires. En usage interne ou externe, elle aide à soulager la douleur et réduire l’inflammation.
- L’harpagophytum: cette plante d’origine africaine est souvent utilisée en phytothérapie pour ses vertus analgésiques et anti-inflammatoires. En complément alimentaire, elle soulage les douleurs articulaires et diminue l’inflammation.
Les huiles essentielles et leurs effets
Les huiles essentielles peuvent également venir à la rescousse des personnes souffrant d’arthrose cervicale.
- L’huile essentielle de gaulthérie : excellent anti-inflammatoire, cette huile est appréciée pour soulager les douleurs musculaires et articulaires. Utilisée en friction locale, elle procure un effet chauffant qui apaise les douleurs.
- L’huile essentielle d’eucalyptus citronné : avec ses propriétés anti-inflammatoires et antalgiques, elle est souvent utilisée pour soulager les douleurs articulaires et musculaires. En massage, quelques gouttes diluées dans une huile végétale suffisent pour ressentir son effet apaisant.
Les remèdes alimentaires
Outre les plantes et les huiles essentielles, la diététique peut également jouer un rôle majeur dans la gestion des symptômes de l’arthrose cervicale.
- L’alimentation anti-inflammatoire : manger des aliments qui possèdent des propriétés anti-inflammatoires, tel que les poissons gras (riches en oméga-3), les noix, les légumes verts, les fruits rouges ou encore l’huile d’olive, peut aider à réduire l’inflammation et donc la douleur.
- Les compléments alimentaires naturels : des suppléments de glucosamine et de chondroïtine, deux substances naturellement présentes dans le cartilage, pourraient aider à ralentir sa dégradation et à soulager les symptômes de l’arthrose. Des études sont en cours pour confirmer leur efficacité.
Des exemples de routines et d’exercices à adopter
La gymnastique douce
Avoir une activité physique régulière est essentiel pour conserver la souplesse des articulations et renforcer les muscles qui les entourent. La gymnastique douce, comme la gymnastique posturale ou les pilates, peut être particulièrement bénéfique. En renforçant les muscles du cou, ces pratiques aident à mieux supporter le poids de la tête et à soulager ainsi les douleurs.
Les exercices d’étirement et de renforcement
Des exercices quotidiens d’étirement et de renforcement du cou peuvent également apporter un soulagement significatif. Ils aident à améliorer la flexibilité, à renforcer les muscles et à améliorer la posture. Il est préférable de les effectuer sous la supervision d’un kinésithérapeute ou d’un physiothérapeute pour s’assurer qu’ils sont réalisés correctement.
La pratique du yoga
Le yoga, avec son approche globale du corps, peut être d’une grande aide pour les personnes souffrant d’arthrose cervicale. Ses postures favorisent la mobilité de la colonne vertébrale, renforcent les muscles du cou et améliorent la posture. De plus, le yoga aide à gérer le stress, souvent présent chez les personnes souffrant de douleurs chroniques.
Conclusion
Rappel des conseils et remèdes présentés
Nous avons passé en revue divers remèdes de grand-mère ainsi que quelques habitudes de vie bénéfiques pour aider à apaiser les symptômes de l’arthrose cervicale. Les plantes médicinales, les huiles essentielles et l’adoption d’une alimentation anti-inflammatoire sont autant de moyens naturels de soulager la douleur et l’inflammation. L’activité physique, notamment la gymnastique douce, les exercices d’étirement et le yoga, est essentielle pour maintenir la flexibilité de la région cervicale et renforcer les muscles.
L’importance de consulter un professionnel de santé
Toutefois, tous ces conseils ne remplacent pas un suivi médical. Il est important de consulter un professionnel de santé, comme un médecin ou un physiothérapeute, pour établir un diagnostic précis et un plan de soins adaptés. Ces remèdes sont des compléments aux traitements médicaux et non des substituts. Il est toujours recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de commencer un nouveau traitement ou une nouvelle routine d’exercices.